« C’est un conseil municipal très ordinaire, à part mon retour ». François Rebsamen résume bien le contenu du conseil de ce lundi soir qui s’annonce très calme. Quelques dossiers plus importants seront abordés comme la rentrée scolaire, ou l’accueil de réfugiés syriens.
Le premier point s’annonce positif : avec plus de 140 élèves en plus, les écoles dijonnaises comptent, en septembre, 10 247 enfants, très précisément. « Tout s’est bien passé grâce aux créations de postes du gouvernement » lance l’ancien ministre du Travail. Avec ces nouveaux venus, Dijon compte 9 classes en plus.
La ville espère accueillir d’autres nouveaux arrivants avec les réfugiés syriens. Mobilisée, la ville a recensé les places qu’elle pouvait libérer pour recevoir ces familles fuyant guerre et massacres. « Entre 30 et 50 places sont potentiellement disponibles » annonce fièrement François Rebsamen. Toutefois, le maire a tenu à réaffirmer sa position sur les autres réfugiés squattant un bâtiment à proximité de la ZAE Cap-Nord. « L’Etat doit les prendre en compte. Certains ont reçu le droit d’asile, d’autres non. Je ne suis pas pour qu’on laisse des gens qui sont ni expulsables, ni régularisables ». Il a tenu également à rassurer tous les septiques. Les réfugiés ne restent pas en France. D’ailleurs, depuis que les dispositifs d’urgence ont été déclenchés, seuls 600 Syriens sont arrivés en France. Un grand nombre serait déjà reparti à cause, principalement, des conditions d’accès au marché des l’emploi qui sont très encadrées. « Pourtant, il y a de l’emploi, mais ça ne se sait pas » affirme François Rebsamen, avant de déplorer « il y a peu de solidarité dans ce pays. » Heureusement, il se veut optimiste : « Dijon est une terre d’accueil. La Bourgogne est un terre d’échange et de tolérance ».
A l’occasion d’une question sur la mendicité, qui sera abordée à la fin du conseil, François Rebsamen explique que la mairie fait face à « des réseaux organisés », notamment avec « des Roms ».
A noter que ce conseil ne sera pas retransmis en vidéo sur le site internet de la ville. Seule une captation sonore sera réalisée. En cause, la société fournissant cette offre rencontre quelques difficultés. Cette absence de vidéo ne serait que transitoire.
